Les origines de la House dance remontent aux années 70, à New York, qui voit naître à cette époque le clubbing, marqué par l’ouverture du célèbre Better Days, où se
développe la culture du D-Jing.
Dès 1976, un glissement du disco classique vers des versions plus électroniques s’opère progressivement. En 1986, Frankie Knuckles, DJ résident du Ware House à
Chicago, réalise le savant mélange de disco et d’électro qui constitue la réelle innovation house, dont les années 90 marquent l’explosion internationale.
Les danses pratiquées dans ces clubs s’adaptent à cette évolution musicale. Ceux qui les fréquentent, issus de cultures différentes, y apportent chacun leur
«touche»: les Latinos avec la Salsa et le Merengue, les Africains avec la danse africaine, les Brésiliens avec la Capoeira ou l’afro-brésilien, les B-boys avec la Breakdance, les danseurs Hip
Hop, les danseurs de Jazz, les danseurs de claquettes, tous contribuent à créer le mouvement House dance.
Cette danse, née dans les clubs et évoluant en-dehors des circuits réservés aux artistes, impose dès lors son écriture chorégraphique dynamique et pluriculturelle
au-delà de New York et Chicago.
Les contributeurs majeurs de ces danses furent des personnalités comme Brian "Footwork" Green, Marjory Smarth, Caleaf Sellers, Ejoe Wilson, Terry Wright, Shannon
Mabra, Tony McGregor, et tous les danseurs anonymes des clubs tels que le Warehouse à Chicago, the Loft ou le Paradise Garage à New York.
En France nous nommerons les danseurs de O'TRIP HOUSE, WANTED POSSE et SERIAL STEPPERZ qui contribuent en grande partie à faire développer cet art.